Moins de restrictions pour la conduite

Publié le 18/09/2009

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Crédit photo : ©BSIP/HOUIN

Les recommandations se basent sur plusieurs études. Ainsi, une étude réalisée sur 104 patients publiée dans le British Medical Journal indique que seuls 3 % d’entre eux ont eu une syncope au volant. D’après l’essai AVID, les patients ayant des arythmies ventriculaires sévères ont un taux d'accidents automobiles annuel moindre que dans la population générale. Enfin, une étude plus récente montre que le risque de survenue de syncope lors de la conduite automobile est moins élévé à la fois chez les 16-24 ans mais aussi chez les personnes âgées. Aussi, chez les conducteurs non professionnels, il n'y a plus de restriction après une syncope reflexe unique ou d'intensité modérée, ni après une syncope récidivante ou sévère dont les symptômes sont contrôlés. La conduite est autorisée dans les syncopes d'origine cardiaque après instauration d'un traitement médical, par ablation ou implantation d'un pacemaker s'ils sont efficaces. Après la pose de défibrillateur implantable, le risque est faible et les recommandations européennes raccourcissent la durée de restriction. Enfin, en cas de syncopes inexpliquées, il n'y a pas d'interdiction sauf en l'absence de prodromes, en cas d'antécédents de syncope en voiture ou de pathologie cardiaque sous jacente sévère.