Quarante-quatre cas de dopage ont été enregistrés en 2001 en Allemagne à la suite de contrôles à l'entraînement ou en compétition, contre 55 en 2000, a annoncé la commission antidopage de la Fédération des sports allemands (DSB). « Nous pouvons dire que la peur du gendarme fonctionne. En particulier lors des contrôles à l'entraînement, nous avons constaté une très forte baisse des cas positifs », a expliqué le Pr Wilhelm Schaenzer, patron du laboratoire antidopage de Cologne (ouest), l'un des deux laboratoires allemands avec celui de Kreischa (est) accrédités par le Comité international olympique (CIO). Ces deux institutions ont réalisé au total 8 391 tests pour le compte de fédérations allemandes, contre 8 255 l'an passé. Parmi les 44 cas décelés, 10 sont dus à l'usage de nandrolone et 18 à l'usage de drogues comme le cannabis. Les disciplines concernées ont été principalement le canoë (6 cas), l'haltérophilie (5), l'athlétisme et le cyclisme (4 cas chacun). Aucun des 192 contrôles sanguins effectués (174 en patinage de vitesse et 18 en athlétisme) n'a révélé de cas positif.
Le Pr Schaenzer a cependant déploré, une nouvelle fois, des problèmes financiers persistants dans la lutte antidopage, qui entrave notamment le développement de nouvelles méthodes. Le gouvernement allemand subventionne à hauteur de 1,6 million d'euros par an les deux laboratoires, mais ceux-ci sont contraints de financer leurs équipements en effectuant des tests pour des fédérations étrangères.
Moins de cas de dopage en Allemagne
Publié le 13/03/2002
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7086
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