Alors que la mission Sicard sur la fin de vie doit rendre ses conclusions ce mois-ci, une étude publiée par l’Ined* montre que, chez les personnes en fin de vie, 48% des décès sont précédés d’une décision médicale ayant pu hâter la mort du patient. Le plus souvent les traitements n’ont pas été administrés dans l’intention d’accélérer la survenue de la mort (45%) : avec en premier lieu la décision d’intensifier le traitement de la douleur (27 %), de pas instaurer un traitement susceptible de prolonger la vie (15 %) ou d’arrêter un tel traitement (3 %). En revanche, l’euthanasie reste une pratique rare (moins de 1 % des cas), et concerne surtout les patients atteints de cancer. Cette étude montre que la loi Leonetti est mise en œuvre dans la plupart des situations médicales qui conduisent à un décès, mais elle souligne qu’il reste des imprécisions au niveau des connaissances de la loi : « les décisions de fin de vie ne sont pas toujours discutées avec les patients et les équipes soignantes » ; et seulement « 2,5% des patients ont rédigé des directives anticipées » notent les auteurs.
Etude
Moins de 1% d’euthanasies en France
Publié le 07/12/2012
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*Étude menée par l’Institut National d’Etudes Démographiques, sur la base des réponses de 5000 médecins certificateurs (Populations et Sociétés, novembre 2012)
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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