Nanotechnologies, stress, risques psychosociaux, troubles musculo-squelettiques font partie des «risques émergents» au travail, thème de la journée mondiale de la santé et la sécurité au travail organisée jeudi par le bureau international du Travail (BIT). Les innovations technologiques, comme les nanotechnologies ou les biotechnologies, mais également l'évolution des modes de travail, peuvent entraîner de nouveaux risques pour les travailleurs, note le bureau international du Travail (BIT), dans une brochure sur «les risques émergents et les nouvelles formes de prévention».
D'ici à 2020, on prévoit que 20% de tous les produits fabriqués dans le monde seront réalisés grâce aux nanotechnologies, mais les risques liés à l'utilisation des nanomatériaux sont "encore très peu connus", et "il est difficile d'estimer le nombre de travailleurs exposés, souligne le BIT.
Autre risque, l'utilisation de substances allergènes, sensibilisantes, cancérogènes ou mutagènes, et que l'on peut trouver dans les pesticides, les solvants, les carburants, le plomb, le mercure et les autres métaux lourds.
Enfin, au titre des nouveaux risques en matière de santé au travail figurent l'emploi précaire, la sous-traitance, les charges de travail plus élevées, ou encore «l'intensification des tâches due aux compressions d'effectifs», pouvant entraîner par exemple des troubles musculo-squelettiques, ou des risques psycho-sociaux, comme le stress au travail, souligne le BIT.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature