Pathologie touchant presque 6 millions de Français, la rosacée est une des dermatoses faciales les plus courantes, dont l’expression clinique la plus fréquente se caractérise par un érythème. « Cette atteinte vécue comme très invalidante par ceux qui en souffrent altère fortement la qualité de vie du fait de son retentissement sur les relations sociales, professionnelles et affectives », explique le Dr Firas Georges Hougeir (Atlanta).
Mirvaso* en gel topique diminue l’érythème par une vasoconstriction cutanée directe car la brimonidine, agoniste des récepteurs alpha2-adrénergiques, agit spécifiquement sur ces récepteurs. L’efficacité du tartrate de brimonidine a été démontrée dans deux essais cliniques, de même méthodologie, randomisés, en aveugle contre véhicule de Mirvaso®. Ces deux études (résultats identiques) ont montré une efficacité significative (p<0,001) du tartrate du brimonidine par rapport au véhicule en réduisant significativement l’érythème facial à raison d’une application par jour. Son efficacité (2 points de réduction) était évaluée aussi bien par le clinicien (score EEC) que par le patient (score AEP) pendant 4 semaines.
Chez 1/3 des patients, l’efficacité était constatée dès 30 minutes et se maintenait douze heures. Durant la phase de suivi de 4 semaines, aucune perte de l’effet clinique initial (tachyphylaxie) n’a été observée, il n’est pas survenu d’effet rebond et le gel a été bien toléré. La fréquence des effets indésirables liés au produit était de 11,6 % contre 5,3 % dans le groupe véhicule. Ces effets étaient principalement dermatologiques.
Une application par jour sur le visage
La dose recommandée pour Mirvaso® est une application par jour sur la peau du visage. Soumis à la prescription médicale, Mirvaso® n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. Vendu au prix conseillé de 59, 90 euros (traitement pour deux mois), Mirvaso® est désormais disponible en pharmacie.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature