L'AMÉRICAINE Jennifer Grigg était stupéfaite : «Des femmes noires sont venues me voir et m'ont demandé “la chimiothérapie dont bénéficient les femmes blanches”.» Dans un travail publié dans le « Journal of Clinical Investigation » (2007 : 25 : 1-8) elle montre que les femmes qui ont un faible niveau d'éducation, de faibles ressources et sont obèses reçoivent moins de 85 % de la dose recommandée de chimiothérapie.
Autre travail américain, également publié dans le « Journal of Clinical Oncology » (2007 ; 25 : 271-276), celui d'une équipe de l'université du Michigan : les femmes qui ont un haut niveau d'éducation et qui ont les revenus les plus élevés choisissent un chirurgien sur sa réputation… et ont alors plus de chances d'être traitées dans un centre accrédité par le National Cancer Institute ou l'American College of Surgeons.
Une troisième étude, publiée dans « Cancer » (2007 ; 22 janvier), a porté sur 1 844 femmes de plus de 65 ans. Après chirurgie, ces femmes ont moins de chances que les plus jeunes de bénéficier d'une radiothérapie et d'un traitement de cinq ans par tamoxifène.
« BMJ » du 27 janvier 2007, p. 174.
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