La voie digestive et le système lymphoïde associé au tractus intestinal (GALT) semblent jouer un rôle majeur dans la sensibilisation allergique. En fait, la résistance à la digestion de certaines protéines ou fragments de protéines serait, entre autre, à l’origine de l’émergence d’allergènes alimentaires susceptibles d’activer la production d’IgE spécifiques qui déclenche la réaction allergique. Or, la flore intestinale pourrait bien contribuer à la dégradation totale des protéines dans l’intestin. « Lorsque qu’une des protéines allergisante du lait est pré-hydrolysée par des bactéries Lactobacillus, cela entraîne une baisse de reconnaissance par les IgE, illustre Karine Adel Patient, chercheur à l’INRA, CEA-Saclay. En outre, chez les enfants allergiques, on observe une baisse de la diversité et de la richesse de la flore intestinale », explique-t-elle. Une complémentation périnatale de pré- et de probiotiques chez les enfants à risque d’allergie, diminue la prévalence des allergies à IgE à 2 ans. Bien que ce bénéfice disparaisse à 5 ans. Enfin, des modèles de souris axéniques développent beaucoup plus d’allergies que des souris conventionnelles. Selon ces différents travaux, le microbiote intestinal aurait donc une influence plus ou moins directe sur l’induction de la tolérance orale aux aliments.
Microbiote intestinal et allergies alimentaires, un lien suspect (encadré2)
Publié le 22/10/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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