BLOC-NOTES
En vacance de la pièce « Mme Doubtfire », le comédien humoriste et chanteur Michel Leeb s'offre un petit intermède vocal avec une des meilleures machines à swing du XXe siècle, The Count Basie Orchestra, dans lequel figurent encore quelques-unes des dernières pointures recrutées par Count Basie du temps où ce big band magique sillonnait les routes du monde. Avec la complicité de ce formidable orchestre, Michel Leeb va revisiter le répertoire des grands crooners et chanteurs de jazz dont il s'est inspiré et pour lesquels il a une admiration profonde. Succès garanti.
Paris, Casino de Paris (08.926 98.928), du 26 au 30 novembre, 20 h 30.
James Carter
Multi-instrumentiste surdoué et virtuose - il pratique tous les saxophones avec aisance et en possède une belle collection d'âges et de marques différents - ivre de jazz depuis sa plus tendre enfance, James Carter fut une des révélations des années 1990, grâce à une technique époustouflante, un jeu et un phrasé tenant du surnaturel et une parfaite connaissance de l'histoire du jazz. Jamais avare de gimmicks et débordant d'énergie, il est rapidement devenu une sorte de phénomène. Aujourd'hui, même s'il est toujours aussi impressionnant techniquement, il a retrouvé une relative sagesse au sein de son trio (saxophones, orgue Hammond, batterie).
Paris, Cité de la musique (01.44.84.44.84), 10 décembre, 20 h.
Lizz Wright
La chanteuse Lizz Wright, 23 ans, est passée, l'espace de vingt-quatre heures, de la parfaire inconnue au statut de révélation vocale. Rapidement prise en main par un producteur avisé et chevronné, Tommy LiPuma (ex-George Benson, Miles Davis, Al Jarreau ou... Diana Krall !), la jeune femme a enregistré son premier disque, « Salt » (Verve/Universal), avec des accompagnateurs de choix (Danilo Perez, piano ; Chris Potter, saxophones). Une nouvelle étoile serait-elle née ?
Paris, New Morning (01.45.23.51.41), 25 novembre, 21 h.
Daniel Humair « Baby Boom »
Batteur réputé et respecté depuis plus de quatre décennies sur la scène du jazz européen et mondial, Daniel Humair a décidé de mettre à profit son expérience, sa notoriété, sa « paternité musicale » et son apport à la construction de l'édifice du jazz, pour faire découvrir de nouveaux talents dans un collectif baptisé « Baby Boom ». A ses côtés, donc, figurent Christophe Monniot et Matthieu Donarier (saxophones), Emmanuel Codija (guitare) et Sébastien Boisseau (contrebasse). A découvrir.
Paris, Sunset (01.40.26.46.60), du 27 au 29 novembre, 22 h.
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