R ECU par le « groupe des sages », mis en place par Elisabeth Guigou dans le cadre du « Grenelle de la santé », (voir page 3), les responsables de MG-France ont tenu une nouvelle fois à mettre l'accent sur la nécessité de négocier « un statut pour les médecins généralistes qui, avec les autres professionnels du soin de proximité, ont la responsabilité de l'essentiel de la prise en charge médicale et ambulatoire de la population française ».
Cette rénovation du statut social du médecin, passe notamment, a expliqué la délégation de MG-France à ses interlocuteurs, par une « identification, (...) une contractualisation des missions que la nation attend des médecins généralistes libéraux dans le système de soins ; la mise en place, au-delà de l'indispensable revalorisation de la valeur des actes, de nouvelles formes de rémunération complémentaire des actes, forfaitaires » qui prennent notamment en compte « les tâches médico-administratives telles les fonctions de télétransmission ».
Le nouveau texte devra également, selon MG-France, tenir compte des « missions de service public » assumées par le généralistes, telles « la garde et la permanence des soins ».
Pour MG-France, cette rénovation du statut du médecin libéral doit se traduite par « un engagement national » et devra intégrer les notions de responsabilités partagées entre les acteurs, Etat, institutions, professionnels et usagers. Devra aussi être assurée « l'équité de la fiscalité et l'avenir des retraites ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature