« Oui, nous tiendrons une université d’été à la rentrée. Très certainement à Paris », a confié le président de MG-France au sortir du comité directeur du syndicat, samedi dernier… et juste avant d’entrer en assemblée générale. Objectif : préparer le scrutin des futures URPS (Unions régionales des professionnels de santé) du 29 septembre prochain. Et le Dr Claude Leicher ne fait pas mystère de la « mobilisation pleine et entière de ses troupes ». Sur le terrain, ce sont ainsi « plus de 820 candidats, répartis sur la totalité des régions de France, qui présenteront les propositions du syndicat devant leurs confrères ».
Premier cheval de bataille : la retraite des médecins. « Hors de question qu’on touche à l’ASV, qui représente, je le rappelle, 40% de la retraite des médecins. Le contrat passé avec les médecins libéraux de secteur 1 doit être respecté », martèle le Dr Leicher, qui rappelle que « à la fin 2013, les caisses de l’allocation supplémentaire vieillesse seront vides ». Les responsables ? Les pouvoirs publics et les caisses qui n’ont pas procédé aux levées de cotisations nécessaires, et ce malgré les avertissements et « les demandes de la Carmf ».
Sur le plan rémunération, à côté du C à 23 et de l’accès au CS pour les spécialistes de médecine générale, - promis par le chef de l’Etat pour le 1er janvier 2011- MG-France insiste désormais sur le développement des forfaitisations, et notamment sur l’extension du forfait annuel de 40 euros (pour les seuls patients en ALD) à tous les patients « dès leur naissance ».
Enfin, dernier combat – emblématique - que le syndicat entend continuer à mener : l’arrêt du harcèlement des caisses d'Assurance-Maladie et le retrait des mesures vexatoires comme les déclarations d'absence et le contrat-solidarité. Afin que les praticiens puissent, à nouveau, exercer avec sérénité et soient bel et « fiers d’être généralistes », le slogan de MG-France durant cette campagne.
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