MG-France attend 300 généralistes à Châtel-Guyon les 23 et 24 mars

Publié le 03/03/2002

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« Travailler mieux pour vivre mieux »: le slogan est séduisant. C'est sur ce thème que MG-France a décidé d'organiser les états généraux de la médecine générale 2002, les 23 et 24 mars à Châtel-Guyon, agréable ville d'eaux du Puy-de-Dôme.
Quatre grands « ateliers » serviront de fil conducteur aux débats : travailler mieux et vivre mieux au cabinet, hors du cabinet, dans le système de soins, et dans la société. Il s'agit, promet-on à MG-France, de « mouliner » des idées neuves et de discuter « sans tabou » de l'avenir du métier de généraliste.
« Si on accueille 300 médecins, ce sera un succès », déclare le Dr Pierre Costes, président de MG-France, qui attend des généralistes syndiqués, non syndiqués ou issus des coordinations, des médecins installés ou en formation, exerçant en ville, dans les banlieues ou à la campagne, ou encore des experts et de « vieux briscards » de la médecine générale. « Même Michel Chassang [président de l'UNOF], dont c'est la région d'exercice, est invité, j'espère qu'il nous rendra visite », glisse le Dr Costes.
Pour MG-France, l'objectif de ces états généraux est double : d'une part, proposer une série de mesures concrètes en application des « opportunités offertes » par la nouvelle architecture conventionnelle à plusieurs étages mise en place dans la loi (quelles fonctions faut-il payer au forfait ? quelles tâches le généraliste peut-il déléguer aux professionnels de santé paramédicaux ? etc.). D'autre part, MG-France reviendra sur le malaise actuel des médecins de famille et sur sa stratégie de dialogue avec les caisses, très contestée depuis le début du conflit. Ces états généraux, qui se réuniront à moins d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, aboutiront, promet-on encore, à la rédaction d'un « texte fondateur » de la « nouvelle médecine générale ». Un objectif ambitieux.