À l’issue de la 6e réunion d’urgence sur le coronavirus MERS, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé mardi que la situation restait « grave » mais qu’il n’y avait pas lieu de déclarer un « état d’urgence ». « La situation reste grave. Cependant, la récente recrudescence du nombre de cas qui a débuté en avril a maintenant considérablement diminué », a déclaré le Dr Keiji Fukuda, directeur général adjoint de l’organisation.
Le Comité d’urgence de l’OMS a également relevé l’absence « de preuve de transmission interhumaine durable dans les communautés » et a souligné les « efforts importants déployés pour renforcer les mesures de prévention et de contrôle au Moyen-Orient et en particulier dans les pays affectés ». « Ces efforts semblent avoir payé. Nous pensons que c’est une des raisons principales pour expliquer pourquoi le nombre de cas a diminué », a-t-il affirmé.
Le Comité a conclu « à l’unanimité que les conditions d’une d’urgence de santé publique de portée globale ne sont pas remplies ». Toutefois, la vigilance doit rester de mise, en particulier compte tenu de l’augmentation des voyages prévus vers La Mecque pour la omra (petit pèlerinage), le Ramadan et le Hajj (grand pèlerinage) en Arabie saoudite. Une nouvelle session du Comité aura lieu en septembre, peu avant le rassemblement du hajj en octobre.
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