SOUS-TITRÉE « Guerre, amour et saucisson », la pièce de l'écrivain israélien disparu prématurément (1943- 1999), n'est pas la meilleure de ses oeuvres. Il a écrit vite des dizaines de pièces. On a aimé « Kroum l'ectoplasme », on n'est pas certain que cette pièce-là devait être mise en scène. Elle a beaucoup de faiblesses. Elle aurait méritée d'être réduite.
C'est « Affreux, sales et méchants » version israélienne, mais la férocité de l'auteur tourne ici au procédé, à la destruction, à la négativité. On a du mal à accepter le déchaînement scabreux, la vulgarité. On ne peut s'identifier à ces personnages pourtant incarnés par des comédiens remarquables : Anne Benoît et Bernard Ballet, les parents, Salima Boutebal, absolument épatante, Benoît Di Marco, et les musiciens toujours en scène, Virgile Vaugelade, Clément Landais et les compositions de Philippe Miller.
Cécile Backès, metteur en scène que l'on apprécie profondément, signe la mise en mouvements et en images, en humeurs. Elle aurait dû être moins timide avec le texte traduit par Laurence Sendrowicz et tailler sans pitié. C'est une farce méchante à jouer en une heure dix. Au-delà, on ne voit que les défauts. Tout devient gras, vulgaire, discutable...
La Pépinière théâtre, du mardi au samedi à 21 h en matinée, le samedi à 16 h. Durée : 1 h 45 sans entracte (01.42.61.44.16). OEuvres complètes chez Théâtrales.
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