« Nous avons été les pionniers de ce type de partenariat lors de l’annonce du premier plan Cancer en 2003 » a souligné Dominic Cellier (directeur des affaires scientifiques). Proximité géographique oblige, le réseau CLARA (Cancéropôle Lyon Rhône-Alpes Auvergne) a la plus longue expérience. Elle a récemment contribué à mieux cerner les sarcomes, tumeurs rares dont les données restent parcellaires. « Nous avons relu les dossiers d’anatomopathologie et 46 % des diagnostics sont en partie erronés » a précisé le Dr Isabelle Rey-Coquard (centre Léon Bérard, Lyon). « La double lecture nous paraît très importante ». La prise en charge doit également être plus conforme aux recommandations.
Avec le soutien de Merck Serono, le cancéropôle du Grand Sud-Ouest travaille sur les facteurs prédictifs de la chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer du rectum. « Le but est de voir quels sont les patients qui vont bénéficier de l’efficacité sans surcroît de toxicité » a indiqué le Pr Marc Ychou (CHU de Montpellier) « Nous avons, grâce à une analyse combinée, déterminé un score de probabilité de réponse en fonction de l’expression de certains gènes ».
une relation de confiance
Le partenariat soutient aussi la maturation de projets à travers la recherche translationnelle associant l’expertise académique et les industriels. Le Grand Ouest planche sur les facteurs prédictifs de réponse à Erbitux® en fonction de l’expression de différents gènes. « Le statut KRAS est important et pourrait contribuer au bon usage du médicament » a précisé le Dr Jean Philippe Metges (coordinateur médical, OMIT Bretagne Pays de Loire). Le cancéropôle PACA a un projet sur la qualité de vie des aidants, une dimension importante mais encore floue. Au-delà du financement, Merck Serono partage avec ses partenaires une connaissance aiguë de la cancérologie et une ouverture d’esprit permettant de créer des passerelles entre des entités qui n’auraient peut-être pas eu l’idée de travailler ensemble.
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