VIVRE PLUS
Février
« NON AUX KILOS superflus ! » Le slogan est inscrit sur le plateau d'un pèse-personne, mais le message adressé aux lectrices de plus de 50 ans du mensuel « Vivre plus » est sans équivoque : «Remisez votre balance au placard, la ménopause ne rime pas forcément avec kilos.» Si entre 18 et 58 ans, les femmes grossissent – en moyenne de 10 kg –, la prise de poids est régulière : «Dans notre vie de femme, il n'y a qu'un moment où la balance s'emballe, et encore, c'est pour la bonne cause: la grossesse.» Une bonne nouvelle, d'autant plus que prendre du poids n'est pas non plus systématique. Dans une enquête européenne, conduite auprès de 1 000 femmes, 52 % ont déclaré que leur poids n'avait pas varié de plus de 4 kg au moment de la ménopause, 44 % ont affirmé avoir pris 7 kg et 4 % ont affirmé avoir maigri.
Les quelques kilos supplémentaires gagnés au fil des ans sont dus au ralentissement de «notre chaudière interne» – à 60 ans, les besoins caloriques sont moindres qu'à 20 ans, 1 200 calories par jour contre 3 000, selon le mensuel. Résultat, si l'on ne fait rien, la graisse s'accumule et, sans les estrogènes, les rondeurs «très féminines» des cuisses et des fesses disparaissent au profit de celles «peu esthétiques» du ventre et du haut du corps. Le traitement hormonal de substitution lorsqu'il est bien dosé en estrogènes est un moyen de garder un ventre plat. Pour celles qui ne souhaitent pas le traitement, exercice physique et réflexes alimentaires salvateurs peuvent aider.
SCIENCES ET AVENIR
Février
En attendant la science du bonheur
COMPRENDRE et vaincre la dépression. Le dernier numéro de « Sciences et Avenir » s'attaque au «mal du siècle» qui touche chaque année 3 millions de Français. «Le fonctionnement d'un cerveau déprimé est aujourd'hui mieux compris grâce aux neurosciences. Et la panoplie des traitements s'élargit», explique le magazine. Le dossier, riche en infographies, montre le dialogue, rompu dans les états dépressifs, entre l'hippocampe, l'amygdale et les cortex préfrontal et cingulaire antérieur. «La dépression est une sorte d'infarctus du cerveau, la circulation de l'information est bloquée et les zones normalement irriguées ne peuvent plus fonctionner», résume un chercheur du CNRS, Philippe Fassati. Suivent 15 questions qui apportent des réponses ciblées, notamment sur comment reconnaître une dépression, comment faire la différence entre dépression ou simple passage à vide ou encore sur l'opportunité de consulter ou non. A cette dernière question, la réponse est : «Oui, sans hésiter», mais «pas forcément en venant chercher une ordonnance, mais pour parler». A chacun alors de choisir son interlocuteur, médecin, généraliste, psychiatre ou psychologue.
Quand à la «science du bonheur», certains la promettent déjà pour un futur proche. Cortex préfrontal gauche actif, amygdales cérébrales calmes, hippocampes bien gonflés, telle est l'image du bonheur. Des études américaines ont montré que l'expression du bonheur correspond à un fonctionnement cérébral bien particulier, un mécanisme qui pourrait s'apprendre aussi bien qu'un instrument de musique et que les adeptes de la méditation pratiquent déjà en maîtres. De là à trouver de nouvelles méthodes pour le déclencher à la demande sans effets secondaires…
PLEINE VIE
Février
Droit des patients en fiche
DANS SES FICHES pratiques du mois de février, « Pleine vie » informe ses lecteurs sur leur droit en tant que patient. En 15 vrai/faux sont abordées des questions comme le droit à l'information, les refus de soins, la fin de vie ou le droit à l'indemnisation. Exemple : «Mon praticien peut m'obliger à suivre un traitement.» Faux : «Votre médecin doit obtenir votre consentement avant de commencer des soins ou de les poursuivre. Vous avez toujours le droit de vous opposer au traitement qu'il préconise, pour des raisons personnelles», leur est-il indiqué. Autre exemple : «Mon médecin peut informer mes enfants de mes soucis de santé.» Faux : le médecin «est tenu au secret médical et encourt jusqu'à15000euros d'amende et un an de prison s'il viole cette obligation. » Mais il est vrai que le médecin a le droit de refuser de pratiquer certains actes : «Il dispose d'une liberté de prescription et d'acte. Personne nepeut lui imposer un actecontraire à la déontologie ou à ses convictions personnelles, ni l'obliger à la prescription d'un médicament qu'il juge néfaste pour son patient.»
COURRIER INTERNATIONAL
31 janvier-6 février
Le business des organes
POURQUOI nous voulons un corps parfait. « Courrier international » ouvre le débat : «Une mémoire sans limites, un corps toujours jeune: l'homme parfait est proche. L'homme amélioré, lui, est déjà présent grâce à une chimie et une chirurgie toujours plus performantes.» Mais ces progrès, outre qu'ils soulèvent de multiples débats – ne remet-on pas en cause l'essence de l'humanité ? – cachent des disparités, notamment en matière d'accès à la transplantation – pénurie d'organes – ou de coût. Trafics d'organes et tourisme médical, l'hebdomadaire suit les pistes. En Moldavie, où des «dizaines, voire des centaines de citoyens, sont devenus donneurs de rein par besoin, et qui sont opérés illégalement en Turquie, en Roumanie ou en Allemagne» ; prix d'un rein, environ 7 000 euros, un peu plus pour un lobe de foie.
En Inde, où l'agence de voyage PlanetHospital propose des séjours hospitaliers à moindre prix : 8 300 euros pour une opération de la hanche avec le Taj Mahal en prime. L'auteur de l'article se déclare «convaincu que le tourisme médical va devenir au XXIesiècle l'un des principaux secteurs économiques d'Amérique latine».
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