Le génome complet de Brucella suis vient d'être décrypté par des chercheurs américains du TIGR (the Institute for Genomic Research). L'information, publiée dans les « Proceedings of the National Academy of Sciences », prend son importance quand on se souvient que la bactérie fait partie des agents potentiels de guerre bactériologique. Les Américains l'avaient d'ailleurs sélectionnée dans les années cinquante-soixante pour des armes qu'ils ont détruites en 1969. Transmise par ingestion, contact avec les tissus d'animaux atteints ou par inhalation, l'infection à B. suis n'est pas mortelle. Après un début pseudogrippal, elle provoque de graves altérations de l'état général.
Le séquençage du génome fournit des indications précieuses sur la biologie, la pathogenèse et l'évolution de la bactérie. Ces informations devraient permettre de développer de nouvelles méthodes diagnostiques et de traiter l'infection qui répond déjà à l'antibiothérapie prolongée.
Dernier apport du travail américain : il informe sur les mécanismes moléculaires qui rendent deux espèces très proches capables d'infecter des hôtes animaux différents. Ainsi, par rapport à B. melitensis, la différence génomique majeure concerne des gènes tels que ceux des protéines de membrane ou de transporteurs membranaires.
Menace bactériologique : séquençage du génome de Brucella suis
Publié le 23/09/2002
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7183
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