Les bébés nés entre 34 et 36 semaines d’aménorrhée (SA) sont 2 à 3 fois plus à risque d’avoir un quotient intellectuel plus bas et de présenter des troubles de l’attention à l’âge de 6 ans. C’est ce que montre une étude américaine cas-témoin très rigoureuse menée par le Dr Nicole Talge publiée dans « Pediatrics ». Les données des « petits prémas » nés entre 1983 et 1985 ont été comparées à celles recueillies au cours de leur sixième année. Chaque enfant était apparié à un « témoin » né à terme comparable par ailleurs pour le quotient intellectuel maternel et le poids de naissance pour l’âge gestationnel. Comme les auteurs le soulignent, tous les bébés ne présentent pas de troubles du comportement ni de retard intellectuel. Il reste à déterminer la responsabilité de facteurs tels que les complications obstétricales, néonatales et l’alimentation.
« Pediatrics », publication en ligne.
Quotimed.com, le 22/11/2010
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