Un essai de phase III multicentrique randomisé a comparé une biothérapie associant un anti-BRAF, le dafrafenib et un anti-MEK, le trametinib, à une monothérapie par un anti-BRAF, le vemurafenib en première ligne de traitement. La mutation de BRAF et le diagnostic de mélanome avancé constituaient les critères d’inclusion. Ces thérapies ont été administrées par voie orale. 700 patients ont participé à l’étude. Les résultats démontrent une nette supériorité de la bithérapie avec une réduction de 44 % du risque de décès. Cette efficacité de la bithérapie s’illustre dans le même temps par la réponse tumorale (64 % avec la bithérapie versus 51% avec le vemurafenib seul). Autre critère d’évaluation, la survie médiane sans progression s’élève à 11,4 mois pour la bithérapie. Elle est de 7,3 mois avec la monothérapie. Enfin, le profil de tolérance est cohérent avec les études précédentes. Ainsi, les effets secondaires des inhibiteurs des BRAF seraient réduits par l’association à un autre traitement.
Mélanome, l’intérêt de la bithérapie
Publié le 30/10/2014
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Source : Décision Santé: 298
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