La Chambre nationale de l'industrie pharmaceutique de Tunisie (CNIP) et le Syndicat national de l'industrie pharmaceutique (SNIP) viennent de se réunir à Paris pour faire le point sur leur collaboration. Des rencontres qui se déroulent régulièrement soit dans la capitale française, soit à Tunis, et qui montrent, a expliqué Férid Ben Osman, président de la CNIP, la « volonté des deux partenaires de collaborer très étroitement ».
A cet égard, la Tunisie, qui accueille un grand nombre de filiales de groupes français, est un pays clé du développement de l'industrie pharmaceutique française au Maghreb et en Afrique. Il est vrai, comme l'a rappelé, Bernard Lemoine, président délégué du SNIP, que la Tunisie « est sans doute le pays de cette partie du monde qui se rapproche le plus des pays développés ». Avec une espérance de vie à la naissance de 72 ans, et un service de santé bien pourvu en matériels, en compétences, et qui, selon les responsables de la CNIP et du SNIP, a maintenant fait ses preuves, la Tunisie est à même d'attirer des investisseurs. Pour Bernard Lemoine, cette « réussite incontestable est tout à l'honneur de la Tunisie et montre qu'une coopération bien menée, en totale osmose avec des responsables nationaux, peut avoir des résultats remarquables ».
Une coopération qui s'est notamment traduite par la signature en 2000 d'une convention pour la formation des cadres de l'industrie pharmaceutique. Quatre séminaires ont été organisés à ce jour.
Dans le même esprit, la CNIP et le SNIP ont en projet la création d'un centre de formation de techniciens de l'industrie pharmaceutique. L'objectif est d'accroître la production de médicaments sur le territoire tunisien, avec toutes les normes de sécurité que cela impose, afin de faire de moins à moins appel aux importations. Toutes les firmes installées dans le pays réclament un tel progrès. A terme, les industriels installés dans le pays espèrent exporter vers les autres pays du Maghreb et d'Afrique et devenir un pays de référence.
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