Dans une interview à « L’Usine nouvelle », Lucy Vincent, directrice générale des relations extérieures de Servier, assure que son laboratoire est « serein » ; mais elle juge cependant qu’une éventuelle interdiction d’exercer « serait catastrophique », alors que l’ouverture du premier procès pénal dans l’affaire du Mediator est prévue le 14 mai prochain.
Servier constitue « un dossier de défense avec une étude approfondie d’éléments scientifiques qui sont à la fois très solides et très techniques », a poursuivi Lucy Vincent, ajoutant que Servier veut rendre ces éléments « le plus clairs possible pour les juges et le grand public », notamment sur deux principaux points : « la nature du médicament et son efficacité ».
Pour que le tribunal se prononce sur une interdiction d’exercer, précise encore Mme Vincent, « il faudrait prouver que les charges lourdes portées contre nous sont vraies. Or nous sommes sereins devant la solidité de notre dossier scientifique et technique ».
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