Les différentes procédures en cours sur le Mediator ne seront pas regroupées à Paris : ainsi vient d’en décider la Cour de cassation, qui a rejeté la requête des laboratoires Servier. Conséquence directe, le premier procès pénal du fabricant devrait bel et bien se tenir en mai 2012 à Nanterre. Les laboratoires y sont poursuivis pour tromperie aggravée par plusieurs centaines de patients.
L’association de consommateurs CLCV s’est aussitôt félicitée de la nouvelle. « La procédure de Nanterre peut se poursuivre indépendamment des instructions menées à Paris qui risquent d’être particulièrement longues », déclare la CLCV. L’association rappelle que dans d’autres affaires comme le sang contaminé ou l’hormone de croissance, « les instructions se sont enlisées pendant près d’une décennie ». La CLCV s’attend à ce que Servier continue « de faire feu de tout bois pour retarder la procédure engagée ». Le député socialiste Gérard Bapt, qui a présidé la mission d’information sur le Mediator à l’Assemblée nationale, s’est également réjoui que la Cour de cassation ait fait le choix d’une « justice rapide » permettant « que la vérité puisse être dite dès les prochains mois ».
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