Xavier Bertrand a reçu samedi des épidémiologistes au lendemain de nouvelles informations publiées par Le Figaro, concernant le Médiator®. Outre Catherine Hill, épidémiologiste à l'Institut Gustave Roussy, Mahmoud Zureik, directeur de recherche à l'Inserm, et Agnès Fournier, épidémiologiste à l'Inserm, il a aussi fait le point avec le directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), Jean Marimbert, et le Directeur général de la Santé, Didier Houssin.
Le Figaro avait publié dans son édition de samedi deux nouvelles informations concernant le Médiator®. Se référant à une étude réalisée par deux autres chercheurs -Mahmoud Zureik, directeur de recherche à l'Inserm, et Agnès Fournier, épidémiologiste à l'Inserm- à la demande de l’Agence du médicament (Afssaps), le quotidien évoque entre 1.000 et 2.000 morts liés au produit. Il publie, d’autre part, le texte d’une lettre datant de 1998, et signé par trois médecins responsables de la sécurité sociale qui, dès cette époque, alertaient la direction de l'Agence du médicament sur les risques de l'utilisation non autorisée du Médiator, comme coup-faim. Cette lettre transmise le 21 septembre au directeur général de l'agence du médicament d'alors, Jean-René Brunetière était signée des professeurs Hubert Allemand, médecin conseil de la Caisse nationale de l'Assurance Maladie, Claudine Blum-Boisgard (Canam) et Patrick Choutet (Mutuelle Sociale Agricole).
A l’issue de son rendez-vous avec Xavier Bertrand, Le Pr Didier Houssin a expliqué à l’Agence France presse qu’'"il n'y a pas pas de divergences entre les experts" sur les décès attribuables au Mediator, expliquant que le 2e chiffre désormais avancé par l’étude que cite Le Figaro incluait "la mortalité à long terme".
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature