L’institution souligne que les honoraires totaux des médecins (recettes) ont reculé de 1 % en euros constants entre 2009 et 2010 du fait de l’inflation estimée à 1,5 %.
Les évolutions sont contrastées selon les disciplines. Chez les spécialités « cliniques », les honoraires des omnipraticiens ont diminué en euros constants de 3,2 % après une hausse de 1,1 % en 2009. Sur ces deux années, les honoraires des pédiatres, gynécologues et psychiatres ont stagné. Ceux des dermatologues et des rhumatologues ont progressé de moins de 1 %. Seuls les honoraires totaux des ophtalmologues ont sensiblement progressé de 3,1 % en 2010. Chez les spécialités techniques, les radiologues sont en baisse de 1,1 % en 2010. Les pneumologues et les stomatologues enregistrent une croissance de leurs honoraires de 1,2 %.
Entre 2002 et 2010, les honoraires moyens totaux de l’ensemble des médecins ont progressé de 0,7 % par an.
L’étude de la DREES permet également de tirer d’intéressants enseignements sur l’évolution de la pratique des dépassements d’honoraires. Ils représentent en moyenne 11,7 % des honoraires totaux des médecins libéraux en 2010 (contre 11,4 % en 2009 et 11,1 % en 2008). Ces dépassements pèsent davantage selon la spécialité : 46 % pour les stomatologues, 32 % pour les chirurgiens, 30 % pour les gynécologues et 25 % pour les ophtalmologues mais seulement 4 % chez les généralistes, cardiologues, pneumologues et radiologues.
Les versements forfaitaires constituent toujours une part minime de l’ensemble des honoraires des médecins généralistes (6,5 %) en 2010.
La DREES note enfin que le taux de charges de l’ensemble des spécialités médicales est resté stable entre 2002 et 2007 (autour de 46 %).
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