La CSMF a répondu vertement à la FHF (Fédération hospitalière de France), qui a proposé mercredi d’autoriser les hôpitaux à organiser les soins ambulatoires hors de ses murs, « en cas de médecine libérale défaillante ». La fédération suggère dans ce cas de prendre des crédits sur l’enveloppe budgétaire consacrée à la médecine de ville. Le Dr Chassang, président de la confédération, parle de « main basse sur la médecine libérale ». Il estime que « l’application à la médecine de ville de la rigidité du fonctionnement hospitalier serait une catastrophe pour les soins de proximité ».
Le patron de la CSMF assure en retour que la FHF a « trusté le financement de la permanence des soins au profit des seuls hôpitaux publics avec la complicité des ARS ».
« S’il n’y a pas de files d’attente, juge encore Michel Chassang, c’est grâce aux médecins libéraux qui ont un fonctionnement plus fluide, et surtout qui travaillent plus de dix heures par jour au service des patients tandis que l’hôpital croule sous les RTT ».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature