Le projet d'accord "sur la modernisation de la médecine du travail", conclu avec le patronat le 11 septembre a du plomb dans l’aile. Quatre syndicats sur cinq ont déjà annoncé qu'ils refusaient de signer. La CFDT, seul syndicat qui avait paru optimiste sur le projet d'accord, a finalement dit non. Et la CGT, qui doit se prononcer officiellement le 15 octobre, a de son côté déjà fait part de son avis "négatif" sur le texte. Le gouvernement va devoir reprendre en main la réforme de la médecine du travail, au moment où France Télécom est confronté à une série de suicides au travail.
L'accord, conclu au terme de huit séances de discussions, ne pourra donc pas entrer en vigueur. Et le ministre du Travail Xavier Darcos devra reprendre l’initiative. Le ministère s’inquiète notamment du problème de la "démographie médicale" (la France compte seulement 6.500 médecins du travail et trois quarts d'entre eux ont plus de 50 ans), mais aussi la nécessité de transformer les services de santé au travail "en véritables acteurs de la prévention, faisant appel à (...) des équipes pluridisciplinaires pour aborder les différentes catégories de grands risques".
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