Médecine du travail : c’est reparti !

Publié le 28/01/2011
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Crédit photo : BSIP

La « nouvelle » réforme a d’ores et déjà été dénoncée par les responsables syndicaux, associatifs et les principaux partis de gauche au motif qu’elle « aggrave la subordination de la médecine du travail à l’employeur ». Elle prévoit d’élargir les missions de la médecine du travail en mettant en place des équipes pluridisciplinaires (ergonomes, psychologues, toxicologues, etc.) et de recruter des internes pour pallier la baisse des effectifs.

Au Sénat, une grande partie des débats a porté sur l’indépendance des services de santé au travail interentreprises vis-à-vis des employeurs qui les financent. Les conseils d’administration de ces services devront être composés à parts égales de représentants des employeurs et des salariés. Le texte initial prévoyait que la présidence de ces conseils d’administration reviendrait à la partie patronale mais, contre toute attente, et contre l’avis du gouvernement et de la commission, les sénateurs ont décidé que la présidence reviendrait en alternance aux salariés et aux employeurs.

En dépit « des avancées obtenues » durant la discussion, notamment en faveur d’« un véritable paritarisme », les groupes socialistes et communistes se sont abstenus lors du vote final, souhaitant que le Parlement élabore « un texte plus consensuel » au cours des navettes (entre le Sénat et l’Assemblée nationale). Pour les mêmes raisons, la sénatrice du Nord Marie-Christine Blandin (Verts) s’est également abstenue tandis que le sénateur de l’Union centriste Jean-Marie Vanlerenberghe s’est félicité des avancées obtenues lors de la discussion. Le texte doit être prochainement soumis à l’examen des députés.


Source : lequotidiendumedecin.fr