Myriam, 18 ans, bachelière depuis quelques jours, fera médecine. La jeune femme l’a confié aux radios et télévisions qui ont braqué les projecteurs sur celle qui a obtenu la meilleure note au Bac cette année (21,03 de moyenne générale).
Est-ce à dire que la profession attire les élites ? L’affluence des étudiants en première année d’études médicales suggère en tout cas que la carrière séduit les jeunes.
Le métier ne subit pas la crise. Et n’est pas prêt de disparaître, à en croire le dossier publié par « le Point » (3 juillet 2014) sur « les métiers qui montent et ceux qui vont disparaîtront ». La probabilité pour que les médecins et les chirurgiens soient remplacés par des système de traitement automatique dans les 20 prochaines années est... nulle. À l’inverse des opticiens-lunetiers ou des échographistes pour lesquels la probabilité d’automatisation est, selon le magazine, respectivement de 71 % et 35 %.
Faut-il pour autant pousser les enfants vers la carrière médicale ? Les médecins en exercice ne sont-ils pas les mieux placés pour répondre à la question ?
À vous de débattre…
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