L ES maternités privées risquent d'être totalement paralysées le mois prochain. Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) réitère sa menace de grève totale au mois d'août, estimant urgentes des mesures de sauvegarde concernant la sécurité de la naissance. Le syndicat, qui en appelle à Bernard Kouchner, « mais surtout aux ministres de l'Economie, de l'Emploi et au Premier ministre », juge « insuffisants » les engagements pris par le ministre de la Santé lors d'une rencontre le 4 juillet avec les représentants des médecins spécialistes de la naissance et des sages-femmes.
Convenant des difficultés de mise en œuvre des décrets périnataux dans les maternités publiques et privées, Bernard Kouchner avait annoncé plusieurs mesures : la prise en compte à l'automne, selon des modalités à définir au vu de la commission permanente de la nomenclature, des gardes effectuées par les médecins libéraux spécialistes de la naissance dans les cliniques ; la poursuite du soutien financier en 2002 des maternités privées de manière à garantir leur pérennité économique ; la création de postes de praticiens hospitaliers pour le secteur public et l'établissement de passerelles entre le secteur libéral et le secteur hospitalier ; enfin, l'ajustement des quotas de recrutement d'étudiantes sages-femmes en fonction des besoins qui auront été évalués dans le cadre du groupe démographie des sages-femmes.
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