Pour éviter que les déchets de soins ne rejoignent les décharges, l'association Alma Mater en organise la collecte à Marseille depuis un an. Il y a quelques mois, elle a même élargi son activité à l'ensemble de la communauté urbaine et entend gagner le reste des Bouches-du-Rhône et, à moyen terme, toute la région PACA.
En un an à Marseille, elle a ramassé plus de 11 tonnes de déchets dans 300 pharmacies (79 % des officines de la ville) et plus de 5 000 foyers. Pour les déchets piquants et tranchants des particuliers, l'association met à la disposition des pharmacies des boîtes spéciales distribuées par les pharmaciens sur simple demande des patients, qui les rapportent une fois pleines. Une collecte trimestrielle auprès des pharmacies et des professionnels de santé qui en font la demande est effectuée par Alma Mater. L'association assure ensuite le transport de ces boîtes dans des véhicules spéciaux vers les incinérateurs agréés. Un bordereau de suivi permet la traçabilité du déchet. « Cette action a pu être mise en place grâce à un partenariat efficace entre nous et l'Ordre des pharmaciens, les officines, l'Association française des diabétiques et les professionnels de santé, la Ville de Marseille apportant son soutien logistique et financier », précisent les responsables d'Alma Mater. Ils soulignent la nécessité d'une telle action pour la réduction des risques d'exposition et de contamination des éboueurs et du public. Avec l'avantage de créer de nouveaux emplois, destinés à des personnes en grande difficulté.
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