Le tribunal de grande instance (TGI) de Marseille a rendu ce mardi un jugement « favorable » à la continuation des activités du Grand Conseil de la Mutualité (GCM), à la tête d’un réseau de onze centres de santé.
Ce jugement met un terme à une période d’observation de 18 mois pendant laquelle l’avenir de ce réseau de santé multidisciplinaire (médecine, dentaire, optique, services d’hospitalisation à domicile et de soins infirmiers à domicile) a été compromis, au même titre que l’accès aux soins des 200 000 patients qui y sont accueillis chaque année.
« Le Grand Conseil de la Mutualité dispose maintenant de dix ans pour apurer ses dettes, a annoncé l’organisation mutualiste. Il devra pour cela mettre en œuvre les mesures qu’il a présentées au tribunal et qui concourent au développement de ses activités. »
Coupes budgétaires douloureuses
Cette fin heureuse n’a pas été sans peine. Le GCM a dû procéder ces derniers mois à de douloureuses coupes budgétaires afin de réduire un déficit estimé en 2011 à 4,5 millions d’euros, malgré un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros. La revente de la clinique Bonneveine à l’automne dernier, les aides allouées par le Fonds national de solidarité mutualiste mais aussi le licenciement d’une trentaine de médecins généralistes ont permis aux centres mutualistes de reprendre pied.
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