LE PRIX Jean Bernard de l’Académie de médecine, décerné lors de la Journée du livre, est allé à Marie Didier pour son livre « la Nuit de Bicêtre » (Gallimard). Médecin à Toulouse, à l’aide notamment du quart-monde, l’auteure fait revivre l’un des artisans de la libération des aliénés de leurs chaînes, Jean-Baptiste Cussin. Entré à l’asile comme malade (il souffre d’adénite tuberculeuse ou écrouelles) en 1771, il passe du côté des soignants et devient « gouverneur du septième emploi », chargé des malades mentaux incurables. C’est ainsi qu’il va collaborer avec Philippe Pinel pendant la Révolution et la Terreur et faire le premier «le geste inaugurateur».
Marie Didier, qui a elle-même failli mourir de tuberculose, a fondé son livre sur un minutieux travail de recherche dans les archives et les livres médicaux. Elle a déjà publié, aux éditions Gallimard, des mémoires, « Contre-Visite », et deux romans, « la Mise à l’écart » et « le Livre de Jeanne ».
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