Avec un risque de transmission d'une anomalie génétique de 7 à 8 % contre 5 % dans la population générale, l'union entre cousins et cousines germains apparaît moins redoutable qu'on ne le croyait. L'annonce en est faite, dans le « Journal of Genetic Counseling », par Robin Bennett et coll. (université de Washington, Seattle). Ces médecins fondent leurs conclusions sur l'analyse, pendant deux ans, des données d'enfants issus de mariages entre cousins germains, tant en Amérique du Nord qu'en Afrique, en Asie ou au Proche-Orient.
D'un point de vue génétique pur, des cousins du premier degré partagent environ 12,5 % de leur génome et leurs enfants peuvent en recevoir 6,25 %, dont des paires de gènes défectueux récessifs.
La conclusion du travail américain se veut pratique. Alors qu'en raison des croyances populaires, nombre de grossesses ainsi conçues se concluent par des interruptions de grossesse, les chercheurs recommandent aux médecins de ne pas décourager ces unions, mais plutôt de les informer du risque couru et si besoin de recourir à un dépistage génétique.
Mariages cousin-cousine : un surrisque génétique modéré
Publié le 07/04/2002
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(avec AFP)
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7102
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