Marcel Rufo dirigera la Maison des adolescents de Paris

Publié le 24/02/2003
Article réservé aux abonnés
1276286454F_Img114196.jpg

1276286454F_Img114196.jpg

Le pédopsychiatre Marcel Rufo dirigera à partir de septembre 2004 la Maison des adolescents de Paris, actuellement en construction sur le terrain de l'hôpital Cochin à Paris. Le Pr Rufo sera « le responsable médical de cette unité dont on ne sait pas encore s'il s'agira d'un service ou d'un département du groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent-de-Paul », a indiqué Dominique Bernard, délégué général de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

Pour Marcel Rufo, chef de service de pédopsychiatrie au CHU Sainte-Marguerite à Marseille, l'aspect le plus novateur de ce projet est qu' « il s'agira plutôt de médecine du sujet, que de médecine des organes », en partant « plus de la notion de tranche d'âge que de pathologie ».
L'aspect prévention sera également privilégié, avec un « espace santé » au rez-de-chaussée de la future bâtisse, ouvert aux adolescents, élèves des établissements du quartier, pour des sessions d'information et des consultations. Au troisième étage, un « espace culturel » sera réservé aux jeunes hospitalisés dans l'établissement, a commenté pour l'AFP le Pr Rufo.
Selon Dominique Bernard, la construction de la Maison des adolescents parisienne, projet phare de la fondation présidée par Bernadette Chirac, en est au gros œuvre. Son coût devrait se situer entre 12 et 15 millions d'euros, soit l'équivalent de la collecte 2002 de l'opération Pièces jaunes. La Maison des adolescents, réalisée en partenariat avec l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), aura un accès autonome, sur le boulevard de Port-Royal, où le projet est décrit sur une palissade du chantier.
Ce sera la troisième unité de ce type en France : il existe une Maison de l'adolescent au Havre, ouverte en 1999, pour l'accueil de jeunes de 13-20 ans « en souffrance » et un « pôle aquitain de l'adolescence », le centre Abadie, qui reçoit depuis un mois à Bordeaux des jeunes « en danger psychique ».

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7281