Mark Zukerberg, le fondateur de Facebook et sa femme, Priscilla Chan, ont promis de verser, au cours de la prochaine décennie, 3 milliards de dollars pour contribuer à la prévention, la gestion et la guérison des maladies. « C'est un objectif ambitieux » admet M. Zuckerberg. « Mais nous avons passé ces dernières années à en discuter avec des experts qui estiment que c'est possible, donc on va essayer de creuser », ajoute-t-il.
Ce don proviendra des 45 milliards de dollars de fonds de la Chan Zuckerberg Initiative, une association fondée par le couple de milliardaires. Le premier don de 600 millions de dollars servira à créer un « biohub », sorte de grand centre de recherche qui mariera ingénierie et sciences du vivant, à San Francisco, en Californie. « À travers l'histoire de la science, la plupart des grandes percées ont été précédées par des inventions de nouvelles technologies qui vous permettent de penser différemment », estime le jeune entrepreneur. « Ces outils créent également des avancées sur la manière de soigner les maladies », estime-t-il.
Si cette initiative peut laisser sceptique quant à sa réussite, voire amener certains à craindre qu'elle n'aboutisse à encore plus de réduction des financements fédéraux aux États-Unis, elle a tout de même reçu le soutien du prix Nobel de Physiologie et de Médecine 1975, David Baltimore. Dans un éditorial paru dans la revue « Science », le Pr Baltimore se félicite que Zuckerberg, comme d'autres philanthropes américains « aient osé penser grand » et que « les philanthropes reconnaissent que cela vaut le coup d'investir sur des progrès à long terme. »
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