Art
Le photographe Marc Guillaume expose cinq de ses clichés en grand format à la galerie Bernard Bouche, ainsi qu'un triptyque. Ce sont des images simples, familières, quotidiennes qui retiennent son attention, ces images sur lesquelles l'il n'a pas forcément le temps ou l'habitude de s'arrêter : la vie qui passe, la nature, le détail d'une sculpture de pierre, un symbole anodin. Des dominantes de verts et d'ocres animent ces photos qui sont des moments de contemplation sereine.
Galerie Bernard Bouche, 122, rue Vieille-du-Temple, 75003 Paris. Jusqu'au 23 mars
Cinq Scandinaves
Réduits au silence durant la Seconde Guerre mondiale, les artistes danois vinrent s'installer à Paris dès 1947. Les abstraits Mortensen et Jacobsen furent, dès leur arrivée dans la capitale, remarqués par Denise René, qui dans sa galerie exposait tant les pionniers de l'abstraction que la jeune garde non figurative. Aujourd'hui, dans « l'espace Marais » de la galerie, on peut découvrir une sélection d'uvres de cinq artistes scandinaves représentatifs des courants que privilégiait la « grande dame de l'abstraction » dans les années cinquante. Les peintures de Mortensen (notre photo) et de Baertling développent une abstraction géométrique aux couleurs vives, rythmées par des lignes de forces, des angles, des ruptures... Elles répondent à l'élégance des sculptures en fer de Jacobsen et à la sobriété de celles de Fraek. Les néons de Gordillo, quant à eux, apportent une touche ludique à cette intéressante rétrospective, où les uvres sont des combinaisons de rigueur et de spontanéité, de sévérité et de fantaisie, de régularité et d'effets de surprise.
Galerie Denise René, 22, rue Charlot, 75003 Paris. Jusqu'au 6 avril.
Manuela Marques
Manuela Marques photographie des fragments de vie et a sélectionné quelques-unes de ses épreuves pour l'exposition de la galerie Anne Barrault, hors de toute recherche et de toute thématique. La relation entre ces images est soumise à l'interprétation de chacun. Un leitmotiv s'impose néanmoins : la réflexion sur l'être-au-monde. Les personnages ou les paysages immortalisés par l'artiste témoignent d'une solitude, d'un abandon même : hommes ou femmes assis dans des intérieurs sombres et dépouillés, lit défait et déserté, immensité d'un site naturel... Un certain mystère règne au cur de ces clichés, une anxiété qui donnent au travail de Manuela Marques un accent sincère et touchant.
Galerie Anne Barrault, 22, rue Saint-Claude, 75003 Paris. Jusqu'au 23 mars.
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