LE TEMPS imparti aux médecins coordonnateurs des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (Ehpad), défini par un décret publié dans le « Journal officiel » du 13 avril, est jugé insuffisant par les gestionnaires de ces établissements, qui déplorent n'avoir pas été consultés.
Les praticiens concernés, qui sont des généralistes libéraux, ont une tâche d'animation institutionnelle, qui consiste notamment à identifier des risques éventuels pour la santé publique dans les maisons de retraite et à veiller à la mise en oeuvre de toutes mesures utiles à la prévention, à la surveillance et à la prise en charge de ces risques. Pour des structures accueillant de 25 à 44 résidents, il est prévu un équivalent temps plein de 0,20, ce qui représente une demi-journée par semaine, et, pour 100 places ou plus, un mi-temps, soit 5 demi-journées hebdomadaires.
Pour la Fédération hospitalière de France et les gestionnaires impliqués, ces temps minima «sont décalés par rapport aux besoins et aux attentes». En revanche, ils saluent la parution de la circulaire budgétaire 2007 du 6 avril, qui comporte «une augmentation significative des moyens des Ehpad dans le cadre du renouvellement des conventions tripartites, des subventions d'investissements, une TVA à taux réduit sur les travaux et un programme équilibré de création de places entre le domicile (Ssiad) et les lits en maison de retraite
> PH. R.
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