Souvent, la rencontre entre un cinéaste et son égérie sur pellicule frappe par son incandescence. Pour son premier film, Jerry Schatzberg, le photographe gâté de la mode américaine tourne avec Faye Dunaway, son amour d’alors, l’ascension et la chute d’un mannequin. Très stylisé, le film est boudé par les Américains, mais sauvé par la critique française qui croit alors découvrir un nouvel auteur. Surévalué, avec une esthétique sophistiquée, datée des années soixante-dix, le film recèle toutefois de belles séquences. Il est surtout illuminé par la présence de son actrice qui rend palpable la fragilité de la gloire sur papier glacé.
Portrait d’une enfant déchue, un film de Jerry Schatzberg, Éd. Carlotta, 14,99 euros.
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