Le hospitalier Saint-Luc à Bruxelles a étudié une stratégie de gestion de l’hémoculture en heures ouvrables (3). Sur deux mois, toute hémoculture positive en détection automatisée avant 15 heures était soumise à une identification par MALDI-TOF – soit directement sur l’hémoculture positive, soit après 5 heures de sous-culture en fonction de l’heure d’arrivée au laboratoire – afin qu’une identification puisse être rendue aux cliniciens à 17 heures. S’ajoutaient à cela, des tests rapides de détection de résistances aux antibiotiques : bêta-LACTA test (BLT, Bio-Rad, France), pour les résistances des BGN aux C3G, et le PBP2a test (PBPT, Alere, États-Unis) pour le SARM.
Cette stratégie était comparée à la gestion de routine, permettant identification et antibiogramme respectivement 24 et 48 heures après la positivité de l’hémoculture.
L’identification et le dépistage partiel de résistances rapides concernaient 57,4 % des hémocultures avec un rendu de résultats de 8,8 heures, rallongé à 9,2 heures du fait du dépistage de résistances. Cette stratégie à permis un gain de temps de 25,6 h à l’adaptation antibiotique qui consistait en 1 arrêt, 7 modifications complètes, 3 élargissements de spectre, 13 décrémentations et 9 initiations.
Toutefois, aucune issue ou indicateur liés à l’adaptation précoce ou non de l’antibiothérapie grâce à l’identification rapide n’a été recueillie.
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