La télévision nous a permis de « mieux comprendre » les problèmes de notre profession. En fait, tout a été développé autour de la revalorisation des honoraires. Plusieurs questions néanmoins méritent d’être soulevées.
Comment actuellement le généraliste peut accepter la pression omni-présente des caisses qui se permettent de convoquer les médecins pour des arrêts de travails, réclament l’élaboration de nouveaux protocoles?
Est-il juste que nos jeunes confrères obligés de passer un concours en sixième année, et qui suivent un cursus ayant la même durée que les confrères spécialistes soient moins bien rémunérés, et de ce fait moins bien considérés ?
Peut-on accepter les propos du directeur de la CPAM qui se permet de rappeler que la revalorisation des médecins passe par le respect de certains objectifs ?
M. Regereau a-t-il atteint la totalité de ses objectifs , et de ce fait lui a-t-on gelé son traitement ? D’autre part, on a oublié le mépris de nos dirigeants lors de la campagne de vaccination pour la grippe A. Ils ont préféré créer des centres de vaccinations plutôt que de laisser faire les généralistes. Le résultat reste à la hauteur de cette prise de décision.
Enfin j’applaudis nos représentant syndicaux qui montrent une nouvelle fois l’absence de leur coordination .
Et après tout cela, vous pensez encore qu’il est possible de sauver la médecine générale ?
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