Désormais quatrième cause de décès dans l'hexagone, les MAAD (maladie d'Alzheimer et démences apparentées) font peser un fardeau de plus en plus lourd sur la société française, confirme une étude parue ce jour dans le BEH. Selon les chiffres de l’InVS, en 2010, plus de 300 000 personnes étaient en ALD pour MAAD, 230 000 ont été hospitalisées pour ce motif et plus de 54 000 en sont décédées. Soit une forte augmentation par rapport à 2007 avec une hausse de 14,6% pour les ALD, 23% pour les hospitalisations et 13,9% pour les décès.
Pour les auteurs, même si cette augmentation est en grande partie "imputable au vieillissement de la population", ces données « mettent en lumière le poids considérable et croissant des MAAD pour la société ». Avec sûrement, « une sous-estimation importante » indique l’InVS, ces chiffres -basés sur les données d’ALD, du PMSI et des certificats de décès- ne reflétant que les MAAD diagnostiquées et prise en charge médicalement. Or dans plusieurs pays dont la France, « on estime que seulement 50% des patients sont repérés par le système de santé » précisent les auteurs.
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