> Vos malades ont lu
VOTRE BEAUTE
Mars
« BONNE NOUVELLE sur le front de la minceur : on ne s'affame plus, et on mange moelleux. Les lipides sont en effet réhabilités, à condition que ce soit de bonnes graisses. » Dans son dossier spécial, « Votre beauté » propose quatre régimes à déguster, selon les objectifs de chacun. Moins de 25 kg en trente mois, optez pour le régime oméga du Dr Marie Béjot. Indispensables à l'équilibre du cœur et des vaisseaux, les oméga 3 aident l'organisme à bien fonctionner - mieux oxygéné, il draine mieux les toxines . Autre avantage , ils « font fondre la masse grasse en déstockant les adipocytes et en augmentant la masse maigre ». En pratique, le régime est pauvre en pain, féculents, céréales, riz, pâtes et pommes de terre (moins de 40 g de glucides), mais très riche en protéines et certaines graisses (huile de colza, de chanvre et de caméline ou poissons comme le saumon, l'anguille, la sardine, ou le hareng). Moins de 15 kgs en cinq mois, la diète « paléo » de Dona Karan est présentée comme un retour à une alimentation proche de celle de nos ancêtres. En pratique, viandes maigres et « bio » à volonté, mais pas de produits laitiers, ni céréales ou légumineuses. Moins de 10 kg en six mois, le programme du Dr Serfaty-Lacrosnière associe une phase d'amaigrissement de douze semaines, une de transition de quatre semaines, suivie d'une phase de stabilisation définitive. Le principe est d'éviter la fonte musculaire (grâce aux protéines), les décharges d'insuline (index glycémique à surveiller) et aussi de réduire les graisses saturées au profit des insaturées. Enfin, le microrégime de Jean-Marc Giroux. Trois jours de régime hyperprotéiné (préparations spéciales ou protéines naturelles) au cours desquels l'organisme n'a pas le temps de se mettre en « mode stockage » et peut ainsi absorber les quatre jours d'une alimentation normale mais (avec des proportions réduites).
LE POINT
19 février
Les mystères de la chirurgie du désir
« LA CHIRURGIE esthétique est une chirurgie du désir, porteuse d'une dimension affective très forte », affirme, dans « le Point », le Pr Gérard Le Gouès. Notre nez, par exemple, « n'est pas seulement un bout de chair dont on peut modifier les angles à volonté. C'est aussi le support matériel d'une filiation, le symbole du masculin dans le psychisme ». Dans leur quête d'une plastique parfaite, il arrive que les patientes opèrent un transfert sur leur chirurgien. Il devient un père, un dieu et les dérives sont possibles. En France, les demandes explosent : « On parle de 150 000, 200 000 interventions, sans qu'aucune statistique officielle ne soit disponible », note l'hebdomadaire. Au hit-parade des demandes, les lipoaspirations (19,2 %), la pose d'implants mammaires (15,9 %) et les interventions sur les paupières (14 %). Viennent ensuite le lifting facial (10,2 %) et les rhinoplasties (8,3 %). Celles et ceux qui sont sous les feux de la rampe sont les plus sensibles aux sirènes de cette chirurgie, même si peu l'avouent. Car, avoir l'air naturelle, même contre toute évidence, est devenu une obsession. Et cela coûte cher : entre 4 000 et 5 000 euros pour des implants mammaires, 2 000 et 8 000 pour un lifting et jusqu'à 6 000 pour le nez. « C'est la beauté de la bourgeoisie », résume la réalisatrice Catherine Breillat. Tandis que le Pr Le Gouès avoue : « J'ai écouté 850 patientes en vingt ans. Et au terme de ce long parcours, j'avoue que cette chirurgie du désir reste, à mes yeux, entourée d'un épais halo de mystère ».
LE FIGARO MAGAZINE
21 février
Voir et opérer avec sa langue
« LE CYBER sapiens » fait la une du « Figaro magazine ». Le mariage de plus en plus intime entre la technique et le vivant lui promet des jours radieux. En toile de fond, la menace que les progrès de la médecine ne soient plus utilisés pour soigner, mais pour augmenter les capacités humaines. « Fabriquer un homme bionique en quête d'immortalité, c'est inacceptable », s'indigne le Dr Jacques Montagut, membre du Comité consultatif national d'éthique. « Jusqu'où ne pas aller » serait, selon lui, la vraie question qui doit être posée au fur et à mesure des avancées de la connaissance. La mise au point, au laboratoire TIMC (techniques de l'imagerie, de la modélisation et de la cognition) de Grenoble, de la TDU pourrait être un exemple de ces prouesses aux effets bénéfiques. La TDU (Toungue display unit) est une plaque que le chirurgien place sur sa langue et qui l'aide à conduire ses instruments jusqu'à leur cible, grâce à des stimuli électriques (chatouillis sur la langue). L'idée est d'utiliser le sens tactile pour rendre le geste plus précis, moins invasif. Le chirurgien apprend à voir avec sa langue. Des tests montrent que des novices parviennent à effectuer certains gestes chirurgicaux (une ponction par exemple sur un « fantôme » simulant une tranche de corps humain) avec une précision de 3 millimètres, au bout d'une heure de formation avec le TDU.
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