LA SITUATION de Lancia reste précaire. De 18 000 en 1990, les ventes de la marque transalpine ont chuté à environ 4 500 dans l’Hexagone. Une vraie descente aux enfers que Fiat entend bien stopper.
Pour y parvenir, un plan produit musclé a été élaboré par les cerveaux turinois. L’offensive débute dès ce début d’année avec la commercialisation d’une Ypsilon Sport et d’une Musa deuxième génération. Elle se prolongera avec la greffe d’une motorisation 170 ch diesel sur le monospace Phedra. Mais c’est surtout sur 2008 que mise Lancia avec le retour de la Delta, dévoilée sous forme de concept au Mondial de Paris. En 2009, place au coupé-cabriolet, lequel servira de tremplin à la future Ypsilon.
Quid de la Téhisis ? Mystère. Son remplacement n’est pas envisagé. Son style décalé et délicieusement désuet ne plaît pas. Dommage. Pour tenter de la relancer, Lancia vient de lui adjoindre un 2.4 l diesel 185 ch et un 3.2 l V6 essence 230 ch, revu et corrigé afin de faire face aux contraintes des normes antipollution.
Quant au Phedra, il hérite de deux motorisations diesel Peugeot 120 ch et 136 ch (ce dernier est doté du filtre à particules).
Une valeur sûre.
Positionnée comme un véritable compact bon chic bon genre, l’Ypsilon reste dans l’immédiat l’unique valeur sûre de la marque. Et une alternative plus que convenable à la Mini.
Grâce aux variantes bicolores abondamment déclinées, à sa boîte robotisée baptisée « Dolce Farniente System » et à son toit ouvrant panoramique offert de série dès le deuxième niveau « Oro », l’Ypsilon est loin d’être hors circuit.
On comprend d’autant mieux le désir de ses parents de la maintenir « au chaud ». Les évolutions proposées en cette fin d’année ne suffisent malheureusement pas à justifier le label nouveauté sanctionné par la modification de la face avant (calandre, bouclier, antibrouillard) et l’adoption de feux type cristal à l’arrière.
En revanche, les femmes, fans de l’Ypsilon, pourraient se laisser tenter par la motorisation essence 1.4 l 77 ch et surtout 1.3 l diesel 90 ch dont la sobriété et la tonicité se marient à merveille avec la boîte robotisée. Pourquoi pas en effet ?
L'Ypsillon en bref
– Longueur : 3,81 m.
– Largeur : 1,704 m.
– Hauteur : 1,53 m.
– Empattement : 2,388 m.
– Capacité réservoir : 47 l.
– Volume du coffre : de 215 à 290 l.
– Pneumatiques : 185/65 R14 (base).
– Boîte de vitesses : mécanique 5, manuelle 6 (1.4 l 95 ch), robotisée DFS (option sur 1.4 l 95 ch et diesel 1.3 l 75 et 90 ch, 800 euros).
– Motorisations, performances, consommation moyenne :
• 1.2 l 60 ch (4) couple 102 Nm à 2 500 t.m., 153 km/h, 6 l.
• 1.4 l 77 ch (5), couple 113 Nm à 3 750 t.m., 167 km/j, 5.5 l.
• 1.4 l 16 S 95 ch (6), 128 Nm à 4 500 tr/min, 175 km/h, 6.6 l.
• 1.3 l Multijet 16 S 75 ch (4), couple : 190 Nm à 1 750 t.m., 167 km/h, 4.5 l.
• 1.3 l Multijet 90 ch, couple 200 Nm à 1 750 t.m., 175 km/h, 4.5 l.
Les PLUS : Ligne, intérieur cossu, moteurs diesel performants.
Les MOINS : Pas de version quatre portes et de poignée de maintien.
PRIX
• 1.2 l : 12 200 et 13 500 euros.
• 1.4 l 77 ch : 14 300 et 16 300 euros, option bicolore : 800 euros.
• 1.4 l 95 ch : 15 100 et 17 100 euros,
• 1.3 l diesel Multijet 75 ch : de 14 600 à 17 900 euros,
• 1.3 l diesel Multijet 90 ch : 16 700 et 18 700 euros.
Les concurrences (3 portes)
Toyota Yaris : à partir de 11 650 euros (essence), 13 650 euros (diesel),
Mini : à partir de 15 250 euros (essence), 17 150 euros (diesel).
Suzuki Swift : à partir de 10 990 euros (essence), 12 090 euros (diesel),
Citroën C2 : à partir de 11 350 euros (essence), 13 300 euros (diesel).
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