Dans la lutte contre un absentéisme lié au manque de motivation et aux difficultés d’intégration, le rôle du manager est primordial. Selon Étienne Tournier, « la lutte contre l’absentéisme doit passer par une véritable politique de sélection et formation des managers, centrée sur le savoir-faire relationnel ». En effet, « le manager doit expliquer à chacun l’objet et le sens de son travail, pour supprimer tout sentiment d’interchangeabilité et faire réaliser à chaque professionnel le poids de son absence », précise Yannick Jarlaut. « Il doit également favoriser le développement de nouvelles compétences ou spécialisations », ajoute Dusan Longinovic. Un exemple ? La désignation d’une infirmière en tant que référente douleur. « L’implication du professionnel dans des tâches transversales et la proposition de formations diplômantes lors des entretiens annuels sont autant de sources de motivation qui donnent le sentiment d’évoluer », précise l’expert. « Elles permettent de compenser un peu une faible valorisation par le salaire. Le manager doit par ailleurs travailler sur la cohésion sociale en favorisant l’entraide, la solidarité et la communication au sein de son équipe », explique Yannick Jarlaut. « Le taux d’absentéisme est un très bon indicateur d’entente. La pénurie constante en personnel dans certains services est souvent révélatrice d’un management défaillant. »
Lutter contre l’absentéisme par le biais du management
Publié le 29/05/2012
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Source : Décision Santé: 285
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