De notre envoyée spéciale
A VEC une gamme d'antalgiques composée d'une cinquantaine de produits, qui vont de l'aspirine et du paracétamol aux associations de paracétamol/codéine et aux dérivés les plus complexes de la morphine, UPSA répond à tous les types et niveaux de douleur, de la pédiatrie à la gériatrie.
Cette gamme très complète couvre les trois grands paliers de la douleur définis par l'OMS :
- les douleurs légères à modérées du palier 1 traitées par l'aspirine, le paracétamol, l'ibuprofène ;
- les douleurs modérées à sévères du palier 2 traitées par les associations de paracétamol/codéine ;
- les douleurs intenses du palier 3 traitées par les dérivés morphiniques.
Spécialistes et leaders des formes effervescentes dans le domaine de l'antalgie, les Laboratoires UPSA poursuivent leur développement : nouvelles formes et nouveaux dosages de produits déjà connus (Efferalgan 1 g pour une meilleure prise en charge de la douleur en rhumatologie, proparacétamol injectable pour les douleurs postopératoires, paracétamol en soluté pour les enfants, morphine en microgranules pour les douleurs rebelles, première hydromorphone sous forme orale, en France, indiquée dans les douleurs cancéreuses qui ne sont pas calmées par la morphine) et de nouvelles molécules.
Parmi ses molécules en cours de développement, le groupe Bristol-Myers Squibb compte également un anti-cox-2 à longue durée d'action, une molécule de nouvelle génération (un inhibiteur de second signal) qui intervient très précocement dans la cascade de l'inflammation et qui est développée principalement dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde.
Avec un partenaire local
Depuis son acquisition par Bristol-Myers Squibb en 1994, le chiffre d'affaires d'UPSA a doublé : il est passé de 283 millions d'euros en 1994 à 557 millions d'euros en l'an 2000, ce qui représente une croissance moyenne de 12 % par an. Ce dynamisme concerne non seulement la France, dont le chiffre d'affaires a progressé de 9,3 par an en moyenne pendant cette période, mais aussi l'Europe de l'Ouest et l'Afrique, où la progression d'UPSA a été de plus de 9 % par an en moyenne pendant ces cinq ans.
La Tunisie est un bon exemple de l'implantation d'UPSA en Afrique, tant par la place des produits que par l'implantation d'un site industriel ultraperformant. Une des raisons de cette réussite tient au fait que la filiale de Bristol-Myers Squibb a été créée avec un partenaire local. Mais le succès vient aussi de la performance et de la maniabilité du module de transfert technologique qui a été implanté dans l'usine tunisienne pour la production des comprimés effervescents, explique le Dr Pierre Le Sourd, président de Bristol-Myers Squibb/UPSA.
La société Bristol-Myers Squibb/UPSA Tunisie, fondée en 1993 en partenariat avec Nabil Said, docteur en pharmacie, est une filiale à 51 % de Bristol-Myers Squibb/UPSA. Elle a donné naissance aux Laboratoires Bristol-Myers Squibb/UPSA Tunisie-Said, devenus en moins de dix ans le leader en antalgie dans le pays.
La technologie de fabrication utilisée dans le site industriel, en particulier celle de l'effervescence, a été importée des usines françaises d'UPSA et permet de produire les médicaments sur le modèle de la ligne de production de l'usine d'Agen. Grâce à des équipements modernes et performants, plus de onze millions de boîtes de médicaments ont été produites en 2000, qui se répartissent entre les comprimés effervescents (60 %), les sirops (13 %), les suppositoires (10 %), les gélules (9 %), les poudres pour le sirop (6 %) et les pommades (2 %).
Efferalgan, Aspirine UPSA, Nifluril et maintenant Lopril sont les principaux produits fabriqués dans cette usine. Ils sont vendus sur le marché national et certains sont exportés vers d'autres pays comme la Mauritanie, le Niger, Madagascar, Djibouti ou encore l'île Maurice.
Premier en son genre, ce modèle d'exportation des compétences du Groupe Bristol-Myers Squibb/UPSA doit être prochainement reproduit dans d'autres pays du Maghreb.
Le centre de traitement de la douleur de la Rabta
Fruit de la coopération franco-tunisienne (ministère de la Santé publique/institut UPSA de la douleur), le centre de traitement de la douleur de l'hôpital de la Rabta, à Tunis, a été inauguré en 1996. Dirigé depuis sa création par un neuropsychiatre, le Pr Monia Haddad, ce centre répond au concept de prise en charge multidisciplinaire de la douleur chronique, dans une unité de lieu et d'action, à la manière des « Pain Centers ».
Comme dans les autres centres de traitement de la douleur soutenus à travers le monde par l'institut UPSA, la prise en charge des patients douloureux chroniques est réalisée par une équipe multidisciplinaire. Cette équipe est composée d'un neurologue, de deux consultants en rhumatologie, de deux médecins généralistes (un diplômé en acupuncture, l'autre en mésothérapie), d'un psychologue, d'un kinésithérapeute et de deux infirmiers.
Ce centre fonctionne actuellement sur le mode d'une consultation de jour dans l'attente d'une unité d'hospitalisation de dix lits actuellement en cours de réalisation.
Le centre de traitement de la douleur de la Rabta, qui travaille en collaboration avec plusieurs hôpitaux universitaires français, a également des activités universitaires (EPU hebdomadaires, participation à des manifestations scientifiques nationales et internationales...) et, depuis septembre 2000, il participe et coordonne l'enseignement du diplôme d'études supérieures spécialisées douleur de la faculté de Tunis, dont il est le cofondateur.
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