« L’urologie est une spécialité formidable ! ». Ce n’est pas moi qui le dis mais les internes qui sont de plus en plus nombreux à vouloir s’engager dans la filière de chirurgie pour devenir urologues. Nous avons vu en effet apparaître depuis quelques années un engouement très important pour notre spécialité. C’est devenu la spécialité médico-chirurgicale la plus demandée. Quand nous interrogeons les jeunes médecins sur les raisons de ce choix, ils répondent en premier la polyvalence de notre spécialité. En effet, l’urologie qui se définit comme la spécialité de l’appareil urinaire et génital masculin regroupe une multitude de surspécialités comme l’infectiologie, l’andrologie, la cancérologie, la neuro-urologie, la transplantation rénale, la prise en charge des lithiases urinaires, les troubles du bas appareil urinaire, les troubles de la statique pelvienne … Et cette spécialité médico-chirurgicale permet d’avoir un panel très important de symptômes ou de maladies à traiter. Il faut néanmoins toujours se rappeler qu’il est nécessaire de garder notre unité pour continuer à être entendus mais surtout pour rester les experts de l’appareil urogénital dans sa globalité. La surspécialisation est inéluctable mais il faut se souvenir d’un modèle qui à mon avis porte tous les espoirs de notre spécialité, celui d’avoir une connaissance commune d’au moins 50 % de chaque pathologie avant de se surspécialiser. L’extraordinaire champ de compétences que nous avons acquis se diversifie également avec l’arrivée de nouvelles voies de thérapie comprenant les traitements médicaux et les traitements physiques. Ce numéro est le reflet des multifacettes de notre spécialité et il résume ce qu’est devenue l’urologie : une spécialité moderne qui allie diversité des domaines de compétence et unité de la discipline autour de notre unique société savante, l’Association française d’urologie (AFU). Nous savons que l’exercice de la médecine devient parfois difficile et Didier Legeais nous rappelle que les nouvelles lois ne sont pas vécues comme des facilitateurs à l’exercice de notre art. Nous restons néanmoins optimistes quand nous voyons les succès obtenus avec la VAE (validation des acquis de l’expérience), l’engagement de plus en plus visible dans la recherche (labellisation par l’INCA du groupe coopératif) et le dynamisme l’AFU. Nous sommes fiers d’être plébiscité par les plus jeunes, cela nous conforte dans le sentiment que notre spécialité restera dynamique avec plein de talents au service de l’innovation.
Editorial
L’urologie attire de plus en plus de jeunes internes…
Publié le 07/05/2015
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Hôpital Foch, Secrétaire Général de l’Association Française d’Urologie
Pr Thierry Lebret
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Source : Bilan spécialiste
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