Avec 27 % des suffrages des généralistes, l’Union nationale des omnipraticiens de France (UNOF-CSMF) a terminé derrière MG France en nombre de voix (30 %) mais elle l’a devancé en nombre d’élus (175 contre 164) lors du scrutin aux Unions régionales des professionnels de santé (URPS). Pour le Dr Michel Combier, président de l’UNOF, ce résultat doit amener le ministère de la Santé à revenir sur les dispositions de la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) contraignantes pour les médecins.
Au-delà du résultat des élections, le Dr Combier souhaite que les médecins élus se fédèrent pour « fixer une ligne rouge au-delà de laquelle les URPS refuseront d’aller » face aux agences régionales de santé (ARS). L’UNOF espère ne pas devoir attendre la fin de l’année 2011 pour entamer les négociations conventionnelles.
Le directeur de l’Union nationale des caisses d’assurance-maladie (UNCAM) a indiqué qu’il inviterait les syndicats représentatifs à des réunions bilatérales d’ici à la fin de l’année. « Nous n’allons pas recommencer à discutailler sur ce que nous voulons, déclare le Dr Michel Combier, président de l’UNOF. Nous l’avons déjà dit et redit. La CSMF vient de faire 100 propositions avec le SML pour l’avenir libéral de la médecine. Il est temps de passer aux actes. » L’UNOF veut alléger des tâches administratives l’exercice des médecins généralistes, déployer un mode de rémunération diversifié avec un paiement à l’acte majoritaire et préserver le passage à la retraite des médecins à 65 ans.
Quotimed.com, le 08/10/2010
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