L’UNOF, branche généraliste de la CSMF, réclame ce lundi « l’abandon du projet de tiers payant généralisé obligatoire » et demande que l’enveloppe financière destinée à sa mise en place soit « immédiatement consacrée à la revalorisation des actes de consultation de médecine générale avec, dans un premier temps, un C à 25 euros ».
Les effets pervers du tiers payant généralisé
Le syndicat du Dr Luc Duquesnel estime que l’étude inédite sur le tiers payant réalisée dans un cabinet médical de groupe de Tourcoing, détaillée dans nos colonnes, « confirme les effets pervers » redoutés, à savoir l’augmentation des tâches administratives et le non-respect (dans 50 % des cas) des délais conventionnels de paiement des généralistes en cas de dispense d’avance des frais.
« L’UNOF-CSMF s’interroge sur le devenir économique des cabinets de médecine générale quand on sait que 60 % des médecins généralistes n’ont pas de secrétariat physique et qu’il faudra gérer un tiers payant généralisé avec plus de 400 mutuelles », résume le syndicat.
Dans un communiqué distinct, la branche spécialiste de la CSMF (UMESPE), réunie en comité directeur, réaffirme elle aussi qu’elle refuse le tiers payant « dès lors qu’il serait généralisé et obligatoire ».
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