«QUEL AUTRE SYNDICAT peut se prévaloir d’un tel résultat en si peu de temps en matière de revalorisations?»
Agacé par «la surenchère permanente» de ceux qui exigent «d’un coup de baguette magique» le C à 28 euros (comprendre MG-France), le Dr Michel Combier, président de l’Unof (branche généraliste de la Csmf), a décidé de rafraîchir la mémoire des médecins de famille et d’axer sa campagne sur les combats menés et «gagnés» depuis un an. «A chaque fois que les médecins généralistes ont été revalorisés, il y avait la signature de la Csmf, personne ne peut en dire autant», plaide le généraliste toulousain. Et d’égréner les forfaits ALD pour le médecin traitant «qui vont à nouveau tomber au mois de mai pour une moyenne de 1200euros par trimestre»,la création de la majoration nourrisson ( «5euros supplémentaires du jour au lendemain»), la majoration de coordination ( «qui profite notamment aux MEP»), la majoration de 3 euros du C «enfants» de 2 à 6 ans (15 % de l’activité) officiellement en vigueur dans quelques jours, sans oublier le C à 21 euros au 1er août «que nous avons bien fait de signer juste avant la crise du CPE...».
Autant d’ «acquis» tarifaires «inédits en si peu de temps» qui prouvent que «la convention, ça marche»,y compris dans un contexte économique particulièrement peu propice aux largesses financières.
Stabilité.
Persuadé que le résultat du scrutin se jouera «dans les cinq ou six derniers jours», le président de l’Unof, qui poursuit sa campagne dans les régions, rappelle également les «enjeux» de ces élections. «A qui les médecins veulent-ils confier la gestion quotidienne des unions régionales? Et qui pourrait les défendre mieux que nous?»,demande-t-il, avant de souligner que la plate-forme juridique de la Csmf «traite 7000dossiers par an». Et d’opposer encore le discours «responsable et stable» des équipes confédérales , au service de la défense d’une médecine libérale et sociale, aux «promesses et aux slogans qui mènent aux culs-de-sac». Fort d’un bilan «qui tient la route, y compris sur le dossier de la permanence des soins», le Dr Combier veut croire que les médecins libéraux «prendront conscience de ce qui a été fait par la Csmf dans une période difficile». Et ne céderont ni aux sirènes de la nouveauté (Espace Généraliste), ni à la tentation du vote protestataire (FMF, MG-France), «par exemple contre la paperasserie liée aux parcours de soins».
Les sondages donnent pour l’instant l’avantage à MG-France dans le collège généraliste ? Michel Combier aborde la dernière ligne droite dans la sérénité. «A Toulouse, nous avons un club de rugby qui a l’habitude des oppositions fortes...» Et gui gagne souvent à la fin.
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