L’UNION nationale des associations familiales (Unaf) propose au gouvernement, dans une lettre envoyée au ministre délégué à la Famille, Philippe Bas, la création d’un congé non rémunéré de trois mois en faveur des salariés qui doivent aider un membre de leur famille en situation de dépendance. «Il s’agit d’étendre le congé de solidarité familiale», actuellement limité à l’accompagnement de personnes en fin de vie, précise-t-elle, à la veille de la prochaine Conférence de la famille programmée au début de juin. Le salarié intéressé pourrait, avec l’assentiment de son employeur, «transformer ce congé en période d’activité à temps partiel».
L’Unaf suggère également d’ «accorder des périodes de “répit” aux personnes en charge d’un membre de leur famille» dépendant ou handicapé. Cela se traduirait «par le remplacement de l’aidant familial à domicile ou par la prise en charge par des structures extérieures» de la personne en situation de dépendance ou de handicap.
Présente partout sur le territoire, pour des services aux familles, type accompagnement du RMI, l’Unaf se veut une sorte de «boîte à idées», voire de groupe de pression pour la politique familiale. Les pouvoirs publics sont censés annoncer des mesures en matière de politique familiale à l’occasion de la Conférence de la famille, instituée en 1995. La solidarité entre les générations en est le thème pour 2006.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature