par Marie-Thérèse Hermange, le Dr Cécile Renson, Jacques Toubon, candidats UMP en Ile-de-France
L'UNION européenne a, au cours de la mandature qui s'achève, pris des mesures essentielles pour l'amélioration de la santé des citoyens. Elle a ainsi réussi à mettre en place une politique de santé ambitieuse, qu'il faut aujourd'hui renforcer.
Même si la santé est un domaine qui relève à la fois des Etats-nations et des politiques communautaires, c'est grâce à une complémentarité intelligente entre les instances de l'Union et les Etats membres que l'Europe de la santé a vu le jour.
A notre sens, l'Europe de la santé est aujourd'hui une réalité grâce aux avancées réalisées dans quatre domaines fondamentaux :
1. Tout d'abord parce qu'elle a su donner la priorité à la politique de la recherche et de l'innovation. Le sixième programme-cadre de recherche et de développement représente aujourd'hui le principal instrument de financement de la recherche scientifique. Le programme met notamment l'accent sur « l'amélioration de la santé humaine », en incluant la recherche sur tous les aspects de la sécurité alimentaire. Le Parlement a veillé à étendre les domaines de recherche au cancer et aux maladies rares.
Dans une région comme l'Ile-de-France, un effort de cette ampleur en matière de recherche et d'innovation ne peut être que bénéfique. En effet, une telle accentuation de moyens permettra, certes, de donner un nouvel élan à la recherche médicale dans notre région mais nous aidera plus globalement à relever le défi de la compétitivité, du dynamisme et, indirectement, de la création d'emploi.
2. L'Europe a également donné une impulsion notable à la législation pharmaceutique en votant une réforme de grande envergure. Elle donne un nouvel élan à la protection de l'innovation pharmaceutique en Europe, au développement des médicaments génériques, à l'accroissement de la sécurité des produits et à l'amélioration de l'accessibilité de tous les patients à tous les médicaments.
Là encore, de telles avancées constituent un progrès capital pour l'ensemble des citoyens franciliens et apportent un appui fondamental aux laboratoires pharmaceutiques d'Ile-de-France.
3. Ensuite, l'Europe a accentué la politique de prévention dans tous les domaines. Elle a établi des minima sanitaires que tous les Etats membres sont tenus de respecter. Elle a aussi créé le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies qui améliore la coopération entre les Etats membres pour la surveillance épidémiologique et coordonne les dispositions à prendre face à une menace sanitaire grave à l'échelle de l'Union.
4. Enfin, l'Europe a consacré le principe de reconnaissance des qualifications professionnelles, permettant une mobilité accrue. La suppression des frontières douanières a permis de soutenir la croissance et l'activité. Le grand marché intérieur a créé 2,5 millions d'emplois en Europe depuis 1992. Aujourd'hui, les citoyens sont donc libres de travailler n'importe où dans l'Union européenne. Aussi, cinq millions d'Européens travaillent-ils dans un Etat différent de celui dont ils sont originaires, grâce, notamment, au principe de la reconnaissance mutuelle des diplômes acquis dans les autres pays de l'Union européenne.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature